Vie d’un galeriste : Jean Echenoz

Jean Echenoz : « Je m’en vais », roman, 1999, Éditions de minuit.

Félix Ferrer est propriétaire d’une galerie. Il quitte sa femme, Suzanne, avec qui il va divorcer, et prend l’avion pour le Canada et le Grand Nord.

Delahaye était celui qui tenait la galerie au jour le jour. Il lui avait appris qu’en 1957, le 11 septembre, un petit bateau de commerce nommé Nelichik s’était retrouvé coincé sur la côte du district de Mackenzie, bloqué dans la banquise, échoué après avoir heurté un récif, avec à son bord un chargement de fourrures et une cargaison d’antiquités régionales rarissimes.

 Puis, il y a eu la disparition tragique de Delahaye, la rencontre avec la veuve au moment de l’enterrement. Félix a des relations avec Victoire, Louise, Sonia, Bérangère (la voisine), et il reçoit chez lui une enveloppe avec les coordonnées du navire échoué.

Le jour de l’enterrement, un nommé Baumgartner visite un studio en face du cimetière, et il va rendre visite dans un taudis au Flétant, à qui il donne de l’argent et un portable pour un service à venir.

Sur le brise-glace, Félix fait connaissance avec l’infirmière de bord. Arrivé à destination, il se fait aider par deux personnes : ils trouvent l’épave à l’aide de chiens de traîneau et de motoskis. Les œuvres d’art sont ramenées et Félix attend le retour, tout en étant invité par une famille locale, dormant avec la fille de la maison.

Revenu à la galerie, Félix fait expertiser les œuvres d’art. On lui conseille de les assurer et de les mettre dans un coffre.

Baumgartner loue une camionnette frigorifique, le Flétant réussit à subtiliser les œuvres d’art dans la galerie, puis, avec Baumgartner, les déposent dans la camionnette puis dans un garage. Baumgartner pousse son assistant dans la partie frigorifique et le congèle. La police trouvera son cadavre, avec dans une poche le numéro de la voiture Fiat de Baumgartner.

Félix appelle le policier Dupin, qui fait des analyses (Félix lui donnera une œuvre d’art). Félix est en difficulté financière, il cherche des emprunts, et il est à nouveau hospitalisé (il avait été hospitalisé avant de partir dans le Grand Nord). Hélène vient le visiter, elle viendra tenir la galerie et se mettre en ménage provisoirement (elle hésite) avec Félix.

Baumgartner est à la frontière espagnole, puis en Espagne, et il est repéré par la police, qui demande à Félix de venir en Espagne pour identifier ce Baumgartner. A San Sébastien, Félix rencontre Delahaye, alias Baumgartner (lors de son divorce avec Suzanne, il n’avait pas vu, dans une revue, la photo de Delahaye-Baumgartner, passant devant une star). Il négocie avec lui : Baumgartner lui révèle la cachette des œuvres d’art, et il aura une partie de la valeur de ces œuvres.

Les œuvres d’art sont mises à l’abri. Arrive Noël. Hélène veut terminer l’année avec un artiste. Félix se retrouve seul, va retrouver la maison de Suzanne : il semble qu’il y a une fête, une fille lui propose d’entrer, il y a des gens assez marrants : « Bon, dit Félix, mais je ne reste qu’un instant, vraiment. Je prends juste un verre et je m’en vais. »

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